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21 février 2011

TOURNER LA PAGE

Ce blog était le fruit d'un rêve qui n'a pas eu lieu, il faut tourner la page. Merci à ceux qui ont lu, à ceux qui ont commenté...

Pour tous ceux qui ont trouvé de l'intérêt aux dernières pages, rendez vous sur http://artbiblique.over-blog.com  où l'aventure continue.

Merci à ceux qui étaient inscrits à la newsletter, je me permets de vous réinscrire à celle du blog ci-dessus, vous allez recevoir un message de confirmation à valider.

Très cordialement Serge C.

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29 décembre 2010

Quel combat pour Jacob ?

Le chapitre 32 de la Genèse met d'abord en scène les préparatifs de la rencontre entre Jacob et son frère Esaü, Jacob a peur, il prie Dieu et prépare des cadeaux pour apaiser Esaü

Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants....    Il donna cet ordre au premier [serviteur] Quand Ésaü, mon frère, te rencontrera, et te demandera: A qui es-tu? où vas-tu? et à qui appartient ce troupeau devant toi?  tu répondras: A ton serviteur Jacob; c'est un présent envoyé à mon seigneur Ésaü; et voici, il vient lui-même derrière nous.   Gn 32, 11-18

Jacob se prépare à passer le gué lorsque il rencontre « un homme » avec qui il lutte

Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok. Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait. Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore.

Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui.  Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni.

  Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob. Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant: Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel: car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Le soleil se levait, lorsqu'il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche.  Gn 32, 22-31

1_Jacob_Wrestling_with_Angel_Eugene_Delacroix

L'immense tableau (7,5 m x 4,5 m) d'Eugène Delacroix, peint entre 1859 et 1861 dans l'église St Sulpice à Paris,  rend assez bien compte du texte : les troupeaux et la famille passent le gué, le soleil se lève et Jacob combat un personnage qui lui tord la hanche. Le fait que "l'homme" du texte devienne un ange est traditionnel et se justifie par le fait que "l'homme" dise "tu as lutté avec Dieu"


Le combat oppose un ange qui exerce une  force tranquille, bien équilibré sur ses pieds, face à un Jacob qui semble au bout de son effort, arc bouté et donnant une dernière poussée.

C'est le moment où l'ange lui tord la jambe. Tricherie de l'ange contre Jacob, le tricheur invétéré, qui cette fois combat loyalement ?

Il combat loyalement, il est désarmé et dévêtu. Il a déposé ses armes au sol: flèches, épée et 3__Lutte_de_Jacob_avec_l_Angelance (toujours menaçante ?). Il a posé ses vêtements, dont les couleurs et le chapeau devaient le faire ressembler au cavalier de droite (est ce son double ? celui qu'il aurait pu être s'il n'y avait eu cet ange, lui barrant la route ?), couvert d'une peau de lion, est-il redevenu nu et sauvage ? ou est il un nouvel Hercule, celui qui lutte contre le mal pour sauver l'humanité souffrante ? une image quasi christique.

Le contraste entre lumière et ténèbres est saisissant. La voûte du ciel est noire, par les arbres, les ténèbres descendent jusqu'au sol, l'ange est du côté des ténèbres et ses ailes sont elles aussi, noires, à l'inverse la lumière de l'aurore inonde le gué où passent troupeaux et gens, au premier plan mais aussi au fond à gauche. La lumière soutient l'effort de Jacob, elle sembe le pousser en avant, pour repousser les ténèbres. Jacob combattrait-il les ténèbres ? un démon ? Delacroix dans son commentaire, dit simplement : " cette lutte est regardée, par les livres saints, comme un emblème des épreuves que Dieu envoie quelquefois à ses élus."

4_Rembrandt_1659

Rembrandt en 1659 donnait une image totalement différente de ce combat. (Staatliche Museum, Berlin)

Le contexte est complètement abandonné, l'ange est vêtu de blanc, il est féminin et il a les bras largement ouvert, de Jacob on ne voit que le dos, il a un visage serein , les yeux clos, dort-il ? rêve-t-il ?    est-il en extase ? ou au contraire tellement tendu par son effort ?

L'ange et Jacob enlacés dans la lutte ? dans une relation qu'on pourrait voir comme amoureuse entre un homme et une femme, mais aussi entre une mère et un fils ,  comme Marie et Jésus lors d'une déposition de la croix  ? une nouvelle Piéta ?

Le seul élément qui rappelle le combat est le mouvement de la jambe de l'ange contre la hanche de Jacob, c'est plutôt la fin du combat, le moment de la bénédiction. Jacob sort de l'épreuve grâce à la persistance de sa foi, la grâce de Dieu lui est accordée. Et nous ne sommes pas vraiment spectateurs, nous sommes placés derrière Jacob, invités à le suivre dans son mouvement et sa démarche.

5_Moreau_1878

Avec cette aquarelle de Gustave Moreau (1879, Musée G.Moreau à Paris) nous sommes dans une toute autre posture. Jacob combat mais qui ? un être réel ou un fantôme ? lui même ou son démon intérieur? L'ange, figure féminine longiligne, le regarde avec indifférence ou sarcasme ? Est-elle prête à l'aider ou à le contrer ? la lumière ne vient pas de l'astre visible à droite, mais de la gauche, elle illumine l'ange et aveugle Jacob.

Jacob est un adolescent viril et fougueux, mais il porte aussi quelques objets caractéristiques: un grand chapeau, un manteau sur l'épaule, une calebasse qui sert de gourde, un bâton à ses pieds... tous les éléments du bon pélerin. Il est au sommet de la montagne, le lieu de la rencontre avec Dieu, son voyage s'achève-t-il par cette rencontre attendue ou surprenante ?

Trois façons de voir le combat de Jacob et de l'ange, chacune donne une dimension particulière à un texte qui ne s'épuise dans aucune interprétation.

 

17 décembre 2010

QUEL SACRIFICE EN Genèse 3 ?

 

SACRIFICE D'ABRAHAM OU SACRIFICE D'ISAAC

QUELLES APPROCHES DU SACRIFICE PEUT ON FAIRE A PARTIR DE QUELQUES ŒUVRES PICTURALES

sacrifice_ab

 

REMBRANDT (1635) Musée de l' Hermitage, St. Petersbourg

L'ange de Dieu fait irruption au dernier moment et il sauve une victime passive et innocente.

           L'œuvre rend assez bien compte du texte, seul le bélier est absent, mais non seulement l'Ange parle (main levée) mais surtout il agit. Abraham est brutalement arrêté dans son geste de sacrificateur.

           Isaac est violemment éclairé, il est placé sur une diagonale montante, positive, alors que celle d'Abraham est négative, vers le bas et qu'il est dans l'ombre. Il a caché la tête de son fils, pour ne pas le voir, il a peur de son regard, et c'est le regard de Dieu qu'il rencontre.

  C’est un dévoilement : la victime est innocente, elle est reconnue par Dieu et sauvée par Lui seul. Le spectateur reste extérieur, nous   assistons à une sorte de jugement .

 


 

sacrifice_ab__2_ LE CARAVAGE  1603 Galerie des Offices, Florence

 

Cette peinture est antérieure à celle de Rembrandt qui s'en est inspiré, mais il me semble que la place d'Isaac dans le sacrifice est encore plus importante.

Un instantané comme le précédent mais surtout un cri dramatique dans un paysage calme. Un mouvement suspendu, marqué par le triangle fermé des 3 visages. Deux diagonales descendantes convergent vers Isaac, il n'a pas d'avenir, mais le doigt de Dieu peut faire sortir de ce triangle de mort, il montre une sortie possible.

Tout est dans la liberté d'Abraham, il peut poursuivre son geste ou l'arrêter. il semble réfléchir.

Dieu n'intervient pas du haut du ciel, il intervient au niveau de l'humain, il est si proche de la victime innocente qu'il lui ressemble (le peintre a pris le même modèle). Il se reconnaît en elle et invite l'homme à le sauver.

Quant au spectateur il est directement impliqué: Isaac le regarde et l'appelle au secours, nous sommes appelés à agir.

Et en cela cette oeuvre poursusacrifice_ab__3_it une tradition. Jésus est la victime qui marLa portée christique est évidente,  reconnaître Dieu en son fils innocent. che vers la mort suivant la volonté de son Père,comme Isaac il porte le bois du sacrifice.

  XIVème Rouen  - BM - ms. 3028 1520


 

sacrifice_ab__4_

 

              XIIIème Dijon - BM - ms. 0562

La vision traditionnelle est christique :

la scène se lit comme une BD mais du bas à gauche vers le haut à gauche.

 

C'est bien le sacrifice d'Abraham, un couteau à la main, indique à son fils la direction à prendre. L'enfant chemine devant lui en portant le fago. Abraham, en vêtement couleur de deuil, s'apprête à sacrifier Isaac

Mais Isaac est trop grand par rapport à l'autel (il n'est pas la bonne victime). L'animal désigné est une  préfiguration christique : l'absence de cornes, le fait que l'animal se détourne de son bourreau dans un geste caractéristique de la fuite (il souhaite éviter le supplice, comme le Christ à Gethsemani)

Chaque étape de la Passion de Jésus trouve sa préfigure dans le sacrifice d'Abraham.

sacrifice_ab__5_

 

XVème Rouen - BM - ms. 1139 XV

Deux siècles plus tard, que de changements. L'innocence est mise en avant, l'ange arrête l'épée comme les mères essaient d'arrêter celles des soldats dans le massacre des Innocents.

Le Père est brutal, il ignore l'agneau qui est devant lui et qu'il pourrait sacrifier.

Isaac est une victime consentante, il n'est pas attaché, il prie... il devient une figure christique par sa soumission, sa piété filiale, alors qu'Abraham semble condamné pour infanticide.

 C'est déjà le sacrifice d'Isaac.  

voir Le sacrifice d'Abraham dans quelques représentations de la fin du Moyen Age par Christiane Raynaud, Journal of medieval history, vol. 21,    September 1995,   Pages 249-273

 

On pourrait dire que Le Caravage est un aboutissement et qu'il apporte une nouvelle vision christique: Isaac n'est pas seulement la préfiguration du Christ mais de toute victime qui rejoint le Christ. C'est la fin d'une vision sacrificielle, tout est meurtre et tout meurtre est arrêté par Dieu. Mais le dire ainsi est sans doute trop moderne.

sacrifice_ab__8_

 

Chagall reprend une mise en scène classique mais les victimes sont de tous les temps, Isaac, Jésus, les victimes des pogroms...

 

 

http://www.musee-chagall.fr/

 

 

 

sacrifice_ab__9_

 

    Quant à cette vision d'Alan Falk (peintre anglais né en 1945, travaillant aux EU), elle montre que le dilemme d'Abraham est aussi ou d'abord celui de notre conscience. 

 

http://www.alanfalk.com/

The Binding Of  Isaac (The Akedah)'  2002   

17 décembre 2010

Nouveau partage de la Bible

Il faut bien constater que ce blog ne fonctionne pas comme je le souhaitais. Je pourrais le supprimer mais comme je vis actuellement un autre partage de la Bible, je pense que je vais en faire part ici.

Depuis octobre je participe à un groupe biblique animé par la pasteure de l'Eglise Réformée de Fontainebleau, Odile Roman-Lombard. Chaque mois nous partageons une page de la Bible sous sa direction, et elle m'a invité à donner une dimension iconographique à ces textes, non dans un but d'illustration mais pour voir si l'expérience  artistique permet une autre approche.  J'ai donc décidé de publier ici, le compte rendu des parties iconographiques de ces séances.

Je publierai donc les 3 CR récents:
                    Quel sacrifice en Genèse 3 ?
                    Quel combat pour Jacob en Genèse 32 ?
                    L'annonciation à Marie en Luc 1, 26-38

17 novembre 2010

QUOI DE NEUF ?

BeauDieu  LE BEAU DIEU D'AMIENS


On ne peut pas dire que ce blog soit très actif, je publie très irrégulièrement et les commentaires sont bien rares. Mais j'ai décidé de poursuivre.


Je publie de temps en temps une page, ce peut être une page de la Bible, ou une phrase et un commentaire par quelqu'un de célèbre ou non, ce peut être aussi une image inspirée par la Bible, je les aime particulièrement.

Dans mon projet initial le "partage" consistait à commenter les pages que je proposais, c'est peut être cette conception trop à sens unique que vous n'aimez pas. Aussi je vous propose de partager en créant vous même des pages, vos pages. Mais  pour des raisons pratiques et de sécurité, il faut que votre proposition passe par moi. Je vous assure que je publierai tout ce qui me semble publiable et que j'expliquerai un éventuel refus.

Alors contactez moi, en cliquant sur la Bible en haut à gauche. Donnez votre proposition. Pour les images cela me semble plus difficile mais vous pouvez toujours m'en parler. Si je ne réponds pas de suite, soyez patient, rien ne sera perdu, mais je pars de temps en temps m'aérer un peu.

Et puis n'hésitez pas à mettre des commentaires, y compris sur les commentaires


Comment faire ? Au bas de la page il y a en petits caractères "Commentaires" et le nombre " x" , si cous cliquez sur le mot commentaire vous pourrez en écrire un. On vous demande simplement un nom ou pseudo, une adresse e-mail (qui reste secrète sauf pour moi) , puis un titre  et un petit texte.
Si vous voulez commenter un commentaire, vous en avez la liste chronologique dans la colonne de gauche 

Bonne suite  SERGE


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30 octobre 2010

LA BEAUTE DE DIEU

LE ROYAUME DE DIEU EST AU DEDANS DE VOUS           Luc 7,21

Voici ce qu'elle nous enseigne : celui qui a purifié son cœur de toute créature et de tout attachement déréglé voit l'image de la nature divine dans sa propre beauté...
      Il y a en toi, dans une certaine mesure, une aptitude à voir Dieu. Celui qui t'a formé a déposé en ton être une immense force. Dieu, en te créant, a enfermé en toi l'ombre de sa propre bonté, comme on imprime le dessin d'un cachet dans la cire. Mais le péché a dissimulé cette empreinte de Dieu ; elle est cachée sous des souillures. Si par un effort de vie parfaite, tu purifies les souillures attachées à ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi. Comme un morceau de fer débarrassé de sa rouille brille au soleil, de même l'homme intérieur, que le Seigneur appelle « cœur », retrouvera la ressemblance de son modèle lorsqu'il aura enlevé les taches de rouille qui détérioraient sa beauté.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque, Homélie 6 sur les Béatitudes

19 octobre 2010

PORTER LES FARDEAUX

 
Jésus reprit : " « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt.
Evangile selon saint Luc 11,45-46.

8 octobre 2010

DEPOSITION DU CHRIST MORT

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Je reviens de Berlin où j'ai découvert cette œuvre du peintre symboliste Arnold BOCKLIN 1827 - 1901. Elle date de 1874 et est exposée à la Alte Nationalgalerie.

Tout me semble surprenant : la composition qui met l'accent sur Joseph d'Arimatie et Nicodème plutôt que sur Jésus lui même, la relation entre Jean et Marie Madeleine, la solitude et la vieillesse de Marie...

Terrible interrogation sur la mort.

28 septembre 2010

Le silence de Dieu

Voici, les jours viennent, oracle du Seigneur, où j'enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l'eau, mais la faim et la soif d'entendre les paroles du Seigneur.
 
On se traînera d’une mer à l’autre, marchant à l’aventure du nord au levant, pour chercher en tout lieu la parole du Seigneur, mais on ne la trouvera pas.

  Amos 8,11-12

Le prophète Amos annonce une grande famine et une grande sécheresse sur toute la terre. Devant l’injustice répandue dans la société, où les riches profitent littéralement de l’indigence et de l’impuissance des pauvres, Dieu retire la lumière de sa parole. Puisque les gens ne veulent pas écouter ni mettre en pratique ses conseils, Dieu choisit de se taire et de laisser le monde chercher la lumière du jour, languir de soif et de faim de vérité. Le jugement de Dieu est irrévocable : on le cherchera partout, mais on ne le trouvera pas. Lorsque nous faisons la sourde oreille aux voix prophétiques que Dieu nous envoie pour nous guider et nous nourrir, la parole d’Amos se réalise encore aujourd’hui. Ignorons la souffrance des pauvres et Dieu disparaîtra de nos vies.

Rodolfo Felices Luna  Bibliste, Université de Sherbrooke

14 septembre 2010

Souvenir d'Angers

dragonLa tapisserie de l'Apocalypse d'Angers


Apocalypse  12 :1 - Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; {2} elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement.

12 :3 Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge-feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. {4} Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. {5} Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; {6} et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.

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